Dimanche 17 mai 2020
Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie
Ensemble, contre l’intolérance.
La journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie est célébrée le 17 mai.
Le 17 mai a été choisi comme date symbolique pour cette journée pour commémorer la décision de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie mentale.
La première journée a eu lieu le 17 mai 2015, soit 15 ans jour pour jour après la suppression de l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Depuis lors, des progrès ont été accomplis dans la promotion de l’égalité et de la non-discrimination sur la base de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre.
Depuis 2005, la journée mobilise l’opinion publique sur les problèmes liés à l’homophobie et à la transphobie par le biais de colloques, de manifestations ou d’évènements artistiques. Cette journée est aujourd’hui célébrée dans plus de 60 pays à travers le monde.
Mais…
Dans 72 états au moins, les actes homosexuels sont condamnés par la loi (Algérie, Sénégal, Cameroun, Bosnie…) ; dans plusieurs pays, cette condamnation peut aller au-delà de 10 ans (Nigeria, Libye, Syrie…) ; parfois la loi prévoit la détention à perpétuité (Guyana, Ouganda). Et dans une dizaine de nations, la peine de mort peut être effectivement appliquée (Afghanistan, Iran, Arabie Saoudite…).
En Afrique, récemment, plusieurs présidents de la république ont brutalement réaffirmé leur volonté de lutter personnellement contre ce fléau selon eux « anti-africain ». Dans d’autres pays, les persécutions se multiplient. Au Brésil, par exemple, les Escadrons de la mort et les skin heads sèment la terreur.
Dans ces conditions, il parait difficile de penser que la « tolérance » gagne du terrain. Au contraire, l’homophobie semble aujourd’hui plus violente qu’hier…